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Histoire de la Chine

Petite histoire de la Chine

La Chine est un pays d’Asie de l’Est qui compte environ 1 338 299 512 habitants pour une superficie de 9 596 961 km² selon les chiffres de l’ONU. Depuis 2011, elle est considérée comme la deuxième puissance mondiale.
Deux systèmes politiques sont en place depuis 1949 : la République Populaire de Chine, qui reprend la doctrine communiste de la Russie soviétique ; et la République de Chine à Taïwan.
Selon les historiographes chinois, son histoire commence avec la fondation de la dynastie Xia aux alentours de 2100 avant notre ère.

Histoire de la Chine et ses incidences linguistiques

Le Quebequois Jacques Leclerc, sociolinguiste, professeur et membre associé au Trésor de la langue française au Québec (TLFQ) nous propose une approche linguistique de la Chine.

Parmi ses analyses, nous retiendrons celle intitulée « Histoire de la Chine et ses incidences linguistiques » présentant une histoire de la Chine.
Il commence par évoquer la Chine ancienne du IIème millénaire avant notre ère, puis il revient sur la formation de l’Empire du milieu, jusqu’aux invasions Mongoles du XIIIème siècle.
Ensuite, il évoque la chute des Empires et la création de la République Populaire de 1949.

La dernière mise à jour date du 10 juillet 2009.

 Des origines, au réveil de l’Empire du Milieu

Le site Clio paru en 1976, propose des voyages culturels (en Chine notamment). Il a été créé par des historiens voyageurs et a pour but d’associer « le plaisir du voyage à celui de la connaissance ».

La page sélectionnée dresse une chronologie détaillée de la Chine « Des origines, au réveil de l’Empire du Milieu ».

Nous vous proposons un court extrait de cette grande histoire d’après le site Clio, puis vous trouverez un peu plus loin une partie de la chronologie de la Chine du IVème siècle jusqu’au Ier siècle avant J.-C, période marquant la fin du règne de Qin Shi Huang.

« Immensité et diversité apparaissent d’emblée comme les deux caractéristiques principales de l’espace chinois. Avec ses 9 561 000 km², ses 14 000 km de côtes et ses 20 000 km de frontières terrestres, l’actuelle République Populaire de Chine est le troisième État du monde après la Russie et le Canada en matière de superficie mais, à l’époque de sa plus grande extension territoriale – c’est à dire sous l’Empire mandchou des Ts’in (Qin) aux XVIIe et XVIIIe siècles – le pays s’étendait sur près de treize millions de km². »

(Christian Marquant sur clio.fr)

Chronologie de la Chine du VIème siècle au Ier siècle avant J.-C. :

    – 389 : Mort du sage pacifiste Mo-tseu (Mozi).

   – 361 : Arrivée dans le royaume de T’sin (Qin) du légiste Gongsun Yang qui réalise de grandes réformes au cours des quinze années suivantes.

    – 325 : Le prince de T’sin prend le titre de roi.

    Vers – 318 : Début de l’expansion du royaume de T’sin en direction du Sichuan (Sseu-Tchouan) dans la plaine de Tch’eng-tou (Chengdu), face au nord pour y établir des défenses contre les cavaliers de la steppe, au Kouei-tchéou (Guizhou), au Hou-pei (Hubei) et dans le Hou-nan (Hunan) (vers – 280).

    Vers – 289 : Mort de Mencius (Mengzi), le continuateur de Confucius.

    – 256 : Le royaume de T’sin détruit celui des Tch’eou orientaux.

    – 246 : Arrivée au pouvoir de Chang (Zheng), prince de T’sin. De -230 à – 221, il soumet tous les petits royaumes qui se partageaient la Chine.

    – 221 : Le conquérant prend le titre d' »Auguste Souverain » et règne jusqu’en – 210 sous le nom de T’sin Che Houang Ti (Qin Shi Huangdi).
Il est le « premier Empereur », celui dont le fabuleux tombeau, peuplé d’une armée de guerriers réalisée en terre cuite, a été découvert en 1974. Che Houang Ti (Shi Huangdi) établit un pouvoir centralisé qui réalise une œuvre d’unification considérable sur le plan administratif, monétaire et culturel avec la normalisation de l’écriture utilisée dans l’ensemble de l’Empire. Un réseau de routes impériales est créé, des canaux d’irrigation sont aménagés et une « grande muraille » couvre, face aux nomades de la steppe, les régions septentrionales de l’Empire, du sud du Gansu (Kan-sou) à la presqu’île du Leaotong.

Le général Meng Tian repousse les Hioung-nou (Xiongnu) installés dans la boucle des Ordos. D’autres expéditions sont organisées pour conquérir la Chine du Sud et le Vietnam. La capitale de l’Empire, Xianyang, sur la rive gauche de la rivière Weï, au Chen-si (Shenxi) s’enrichit d’un immense palais alors que le gigantesque hypogée du Mont Li, qui abrite la dépouille de l’Empereur et l’armée qui l’accompagne, se trouve à une cinquantaine de kilomètres à l’est.

    – 213 : « Incendie des livres ». Le pouvoir tyrannique de Che Houang Ti s’en prend aux nobles et aux lettrés et ordonne la destruction de tous les ouvrages, à l’exception de ceux présentant un intérêt pratique.

    – 209 : L’insurrection est générale au cours de l’année qui suit la mort du « premier Empereur », dont le jeune fils ne peut imposer son autorité (il est assassiné en – 207). Le prince Hioung-nou (Xiongnou) Maodun fonde alors le premier empire de la steppe (à l’origine de celui des Huns). Il mourra en – 174.

    – 206 : Lieou Pang (Liu Bang), l’un des chefs des insurgés, bat les T’sin et fonde le nouveau royaume des Han. Il se proclame empereur en – 202 après s’être débarrassé de son rival Hiang Yu (Xiang Yu), roi de Tchou (Chu), et fixe sa capitale à Xi’an (Chang’an), au sud-est de Xianyang.

China Dynasty Maps

Une vidéo Youtube postée par liangyang08 en mars 2009 résume bien tous ces changements de la Dynastie Xia (-2205 à -1767) à nos jours.

Archaeology from the Qin to the Tang

L’article traduit du Chinois par Shao Da publié en 2003 sur le site internet china.org, site général sur la Chine, est un rapide inventaire des grandes découvertes de sites archéologiques royaux datant de la dynastie des Qin (221 – 206 avant J.-C.) jusqu’à la dynastie des Tang (618 – 907). Nous ne connaissons pas l’auteur de l’article.

« Archaeology from the Qin to the Tang » revient sur tous les divers cimetières retrouvés dans la région. Ils montrent bien l’évolution des mœurs dans l’Empire du milieu, illustrant la transition entre le système de clan patriarcal fondé sur les liens de parenté et un système plus sophistiqué, basé sur des critères géopolitiques, qui apparaît dans la nouvelle configuration de la préfecture et du comté. Déjà à l’état embryonnaire sous la précédente dynastie des Zhou de l’Est (770 – 256 avant J.-C.), c’est sous la dynastie des Qin que cette nouvelle organisation prendra vraiment forme.
Puis l’article revient sur la découverte du mausolée de Han Liu Qi Jingdi à Hanyang, sur la création des Trois Royaumes et sur l’évolution du système féodal.

La vision archéologique est très intéressante car les différentes études nous ont permis de mieux comprendre les changements économiques et sociaux de la société chinoise du 1 millénaire avant notre ère.

Histoire de la Chine

Telachargé depuis GoogleBook le 26/ 02/2012

Le livre de René Grousset, historien spécialiste de l’Asie et membre de l’Académie française, écrit 1942 est un bon ouvrage pour connaître l’histoire de la Chine.
Il retrace l’histoire de ce pays depuis le II ème millénaire avant J.-C. jusqu’à la révolution chinoise en 1911.

Le livre est disponible en ligne en format pdf. Nous vous proposons de lire son introduction.

« La civilisation en Asie est le fait des « Mésopotamies », c’est-à-dire des grandes plaines d’alluvions dont la fertilité naturelle a suscité chez l’homme la vocation agricole. Tel fut le cas dans l’Asie occidentale pour la Babylonie. Tel est le cas dans l’Asie orientale pour la « Grande Plaine » chinoise. Elle s’étend, cette Grande Plaine, depuis Pékin au nord jusqu’au Houai-ho au sud, depuis les approches de Lo-yang à l’ouest jusqu’à l’éperon montagneux du Chan-tong vers l’est, sur 324.000 kilomètres carrés, superficie supérieure à celle de l’Angleterre et de l’Irlande. Comme l’Égypte, selon le mot d’Hérodote, est « un don du Nil », la Grande Plaine est un don du Fleuve Jaune et des autres cours d’eau associés. « A une époque relativement récente – du moins dans le sens que les géologues donnent à cet adjectif – cette plaine était un bras de mer dont les vagues venaient battre contre la falaise du Chan-si, tandis que l’actuelle presqu’île du Chan-tong était une île. » Pendant des siècles, le Houang-ho a déposé sur cette aire les masses énormes de limon qu’il avait arrachées, plus à l’ouest, aux plateaux de terre jaune, créant ainsi de toutes pièces un sol alluvial d’une merveilleuse fertilité. Sous cette accumulation de dépôts limoneux, la mer s’est comblée, le littoral a reculé toujours plus à l’est. Ce travail, notons-le, se continue de nos jours encore. C’est ainsi que le limon exhausse d’année en année le lit du Fleuve Jaune, au point que les riverains sont obligés de surélever à proportion leurs digues et que le fleuve finit – spectacle paradoxal et combien dangereux – par couler « comme sur une gouttière » au-dessus du niveau de la plaine. »

(René Gousset dans « Histoire de la Chine »)

Lévy Roger  propose dans sa revue « Politique étrangère », section revue des livres, le compte rendu de l’ouvrage de J. Gernet, Le Monde Chinois, parue en 1972 chez Armand Colin. L’auteur explique les choix de l’écrivain, sa vision de la Chine et les travers des fois de la vision occidentale de l’auteur.

Capture d’écran du site Persée, le 17/04/2012

C’est le site Persée, un portail de revues en ligne en sciences humaines et sociale qui numérise et met à votre disposition depuis 2005 ces articles parus dans de grandes revues scientifiques. Pour une facilité de lecture, vous pouvez télécharger la plupart des articles au format PDF, dont le notre, car la navigation dans l’encadré de lecture est mal aisée. De plus vous ne pouvez par encore annoter les textes. Ce site est très fréquenté par les universitaires et en particulier par les étudiants qui peuvent, en quelque clics, s’abreuver d’articles de tout horizons, venant ainsi compléter les cours qui leurs sont données à la faculté.

Chronologie du monde Chinois

 Nous avons ensuite trouvé cette chronologie du monde Chinois sur Wikipédia, l’encyclopédie en ligne pour tous et faite par tous. Elle commence en 2500 avant notre ère et se termine en 2005.
Les époque Antiques sont les mieux documentées. Cette chronologie est à prendre avec de grandes précautions car faits historiques, contes et légendes se côtoient et se mélangent. Soulignons cependant que la dimension réticulaire de cette frise est vraiment un atout, ainsi au chapitre 2 « la Chine Impériale », il vous suffit de cliquer sur le nom des Empereurs pour être redirigé vers leurs pages Wikipédia respectives.

Pour aller plus loin, avant de vous immerger dans l’histoire de l’empereur et de son mausolée, voici trois liens sur  la littérature classique et historique chinoise que  nous sitons très souvent dans nos articles

Tout d’abord il s’agit de « Introduction à l’Histoire des Trois Royaumes » de Théodore Pavie édité en 2010 et numérisé sur Wikisource, la bibliothèque numérique libre. Le San-Koué-Tchy, Histoire des Trois Royaumes est écrit par le lettré Lou-Kouan-Tchong  sous la dynastie des Mongols.

Bien que WikiSource vous propose de lire cet ouvrage à la suite de cette introduction, le caractère peu dynamique de l’interface nous oblige à préférer une autre édition numérique proposé par le site Calaméo. Leur slogan est :

« Rejoignez Calaméo pour publier et partager vos documents ! « Notez et commentez vos publications favorites, téléchargez des documents, partagez vos lectures avec vos amis. »

Wikipédia revient dans un de ses articles sur ce site :

« Calaméo est un service en ligne qui permet la conversion gratuite de documents en publications numériques, et permet également aux utilisateurs d’intégrer des éléments multimédia (vidéos, extraits sonores, animations interactives) à l’intérieur de leurs publications. (…) Fondée en janvier 2008 par Mathieu Quisefit et Jean-Olivier de Bérard. Le service s’ouvre au grand public en avril 2008. »

Voici donc ce livre,  il s’avère que cet édition est effectivement plus interactive, mais il faut tout de même avoir l’habitude de ce type de format et nous n’avons pour le moment, pas trouver l’outil qui permette d’annoter le document.

Capture d'écran du livre numérique Histoire des Trois Royaumes.

En revanche, vous avez accès sur l’édition, grâce au menu intéractf, à toutes les parutions traitant de votre sujet, il vous suffit pour cela de cliquer sur l’icône du livre sur le coin droit de la page. C’est le site Chine antique, la bibliothèque  numérique sur la Chine ancienne créé par Pierre Palpant, un universitaire passionné par la Chine, vous voyez d’ailleurs son logo sur le coin gauche de l’image, qui nous a redirigé vers ce livre. Il propose des extraits et de courtes critiques sur la littérature chinoise et son histoire en générale et bien sûr d’innombrables livres, il nous l’explique  :

« Chine ancienne présente, en téléchargement gratuit (formats pdf et doc),  une bibliothèque d’ouvrages du domaine public sur la Chine impériale, sur son histoire, ses coutumes, ses religions, sa morale, ses grands hommes, son art, sa littérature… »

Téléchagé depuis la page Wikipédia qui lui est dédié, le 17/04/2012

Pour finir, l’incontournable oeuvre de Sima Qian (Se-ma Ts’ien) ne pouvait nous échapper, tout comme le précédant, se sont les principales sources  qui permirent aux archéologue comme V. Segalen et E. Chavanne de faire des prospections de fouille. Ce dernier traduit et annotes les « Mémoires historiques » de Sima écrites au Ier siècle avant Jésus-Christ. C’est toujours grâce à Wikisource que nous avons pu y avoir accès. Il s’agit de quatre ouvrages de plusieurs chapitres  qui sont une peinture détaillé de la vie des grands seigneurs de l’antiquité chinois, à la manière du philosophe grec Hérodote et de ses Histoires ou Enquêtes écrite en 445 environ av. notre ère.